La mort n'atteint jamais le sujet.
Elle atteint le moi, fait disparaître ce spécimen de l'espèce, qui est un corps humain, mais le sujet du désir préexiste à la conception et rien ne nous dit qu'il disparait avec la mort. C'est notre castration de rien savoir de ce qui advient du sujet, et pourtant de savoir que c'est lui, qui, en nous assume le désir, autorise ses avatars et les mémorise.
On ne peut en psychanalyse confondre l'individu avec le sujet et le moi.
Séminaire de psychanalyse d'enfants.
Le Seuil, 1982, p.162
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